mardi 19 mai 2015

Contrat de destruction sociale 2015- 2017

Abondement


L’acte de décès a été confirmé au cours d’une commission de suivi du PEG

(Plan d’Épargne Groupe) entre 2 points de l’ordre du jour et sans aucune écoute ni négociation. Le respect du dialogue social, donc le respect des salariés, a été entériné par une non-confirmation officielle de la direction : « ni courrier aux organisations syndicales, ni flash au personnel ».

La perte entre 800 et 1200 € annuels pour les salariés qui plaçaient leur intéressement est un non sujet pour nos dirigeants. Économie prévue : environ 20 M€, soit moins que le coût annuel de location de l’ancien siège social rue La Fayette ou du coût annuel du partenariat dans l’athlétisme, Meeting AREVA.



Intéressement


La 2ème réunion nous confirme que seuls les critères financiers de court terme préoccupent nos directions qui, de plus, ne sont pas concernés par les baisses annoncées.

Le plafonnement à 4% est punitif et si grâce à nos efforts nous dépassons les objectifs, seule l’entreprise en profitera : Extra comme motivation !

L’introduction d’un critère (25% du total) sur les accidents du travail confirme que la direction ne se soucie pas de la santé des salariés mais du taux de prélèvement de la caisse de Sécurité Sociale qui varie en fonction du taux d’accidents.

Le projet d’accord, qui se veut GROUPE,  est discriminatoire car seuls 4000 salariés sont concernés… les pas chanceux dont l’accord triennal se termine en 2015 !

Ces nouvelles mesures sont  inacceptables en l’état et sont rejetées à l’unanimité par vos représentants.

Prochaine réunion le 21 mai.

Contrat triennal de transition pour l’investissement humain et la sauvegarde économique du groupe AREVA 2015-2017


Vous avez compris quelque chose ? Et pourtant, c’est la feuille de route des négociations qui viennent de s’ouvrir et qui vont avoir d’importantes répercussions sur vos futures fiches de paye et vos conditions de travail. L’accord méthode envisagé par la direction ne servira qu’à encadrer les négociations futures d’un PLAN de Sauvegarde de l’Emploi.

Savoir où l’on va et avec qui  compte peu, seule la baisse de la masse salariale importe !

Pour FO, il faut au préalable avoir une vision industrielle et offrir aux salariés une perspective de sortie de crise. Nous trouvons autiste et suicidaire le comportement du nouveau DG et du nouveau PDG qui ne remettent aucunement en question ni le mode de management actuel sous forme d’organisation en BG, ni le mode de prise de décisions déresponsabilisant

à tous les niveaux.

Comme si en 2014 rien ne s’était passé et que seul l’environnement extérieur était coupable de tous nos maux. Si nous sommes en retard sur tel projet : c’est la faute au Japon qui ne redémarre pas ses réacteurs !

Si la qualité n’est pas au rendez-vous : c’est la faute à EDF ou la faute à l’ASN, ou c’est la faute au gouvernement…

Non oups !..  C’est donc la faute aux salariés qui sont trop payés ! Voilà la triste logique de nos dirigeants, mais on ne change pas une équipe qui gagne !



En attendant que d’autres prennent les décisions à leur place, ils vont supprimer des emplois et baisser la masse salariale, ce sera toujours ça de fait !


  • Première mesure : Mise en place d’un tableau Excel qui va répertorier les métiers en tension et les autres ….La belle affaire, comme si un tableau pouvait par exemple, régler une mutation dans un nouvel établissement ou service qui a l’interdiction d’embaucher.

  • Deuxième mesure : Suppression de 4000 emplois en France, soit par non remplacement de départs en retraite soit, dans la mesure du possible, par des départs volontaires. Pour ce faire la direction entend mettre en place les dispositifs légaux d’un plan social et ne s’interdit rien.De plus, toutes les entreprises ne seront pas concernées, contrairement aux mesures de diminution de la masse salariale.



FO a demandé que les mesures d’âge, sur volontariat avec incitation financière, s’appliquent à toutes les sociétés du groupe, libérant ainsi des postes qui pourront être pourvus par des salariés d’autres sociétés.

Voilà de quoi occuper les prochaines réunions des 26 et 27 mai, après notre entrevue du 22 mai avec le Ministre de l’économie, où nous ferons tout pour obtenir les infos stratégiques tant industrielles que capitalistiques.

Les mesures à suivre : politique salariale, temps de travail … seront abordées en juin.

Pour FO ces annonces sont suicidaires et inacceptables !